« Si quelqu’un à soif, qu’il viennent et qu’il boive de l’eau que je lui donnera » (Jean 7: 37)
En pleine réflexion sur ce verset, je me laissais aller à penser au mot « sec » Et naturellement, je voyais le sec comme un inconvénient spirituel, une sorte d’allégorie du « sans Dieu » ou du « loin de Dieu ». Mais ma petite recherches d’illustrations dans ma banque de photos me perturba. En effet, en tapant le mot « sec », je tombai sur des abricots secs, sur des baies de goji puis des figues sèches. Je ne pouvais que me remettre en question ! Mon a priori se voyait renversé par ces images.
Il n’en demeurait pas moins que le « sec » pouvait signifier l’absence ou le manque de Dieu mais il pouvait être également porteur de tant d’espérance et de force ! Nous savons en effet que bien des fruits secs renferment des propriétés nutritives plus concentrées que lorsqu’ils étaient frais. Alors secs, oui, mais si riche ! Plus riche qu’avant, parfois.
Ainsi, est-ce que certaines personnes qui paraissent sans Dieu autour de nous pourraient être dans un chemin de vie qui en feraient des personnes plus riches que si elles étaient assises dans les rangs visibles de ceux qui vivent avec Dieu ? Nos yeux ne peuvent déceler la richesse de certains cheminements intérieurs car nos limites humaines se heurtent à la paroi des impressions extérieures souvent si trompeuses.
Le sec deviendrait-il alors porteur d’espérance, de richesse profonde et concentrée ?
A bien lire le texte de Jean, Jésus pourrait même sous entendre que l’avantage du sec est qu’il est conscient de sa soif. C’est drôle parce que cela pourrait être une autre manière de dire :
« Heureux les pauvres, ceux qui ont conscience de manquer, parce Dieu leur donne Son royaume » (adaptation de Matthieu 5:1)