La manière la plus courante de comprendre cette parole de Jésus est qu'on ne peut correctement aimer l'autre que si déjà on s'aime soi-même : « tu aimeras ton prochain comme toi-même tu t'aimes.»
Une deuxième interprétation est «Tu aimeras ton prochain comme toi-même tu aimerais que l’on t’aime.». Dans le langage courant, c’est la traduction du « fais aux autres ce que tu voudrais qu’on te fasse ».
Une troisième lecture
Il existe une troisième lecture qui aura ma préférence : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même tu as été aimé » ou « comme toi-même tu est aimé ».
Mieux aimer vaut plus que plus aimer.
Privilégier cette lecture n’exclut pas les autres. Mais la mettre en avant peut aider à vivre tout les aspects de l’amour : parce que Dieu m’aime, je peux mieux aimer les autres et moi-même.