Vainqueur… autrement

Nous aimons le goût de la victoire. Notre société nous y pousse, nous attire et nous donne envie de nous démarquer pour tenter de gagner le haut de l'affiche.

Bien entendu, il ne s’agit pas de la quête de tous les humains mais avouons que, même si le haut de l’affiche ne nous tente pas, nous avons besoin d’être reconnus, de sortir du lot. Nous voulons que notre nom ait un sens pour quelqu’un, qu’il ait un goût unique. N’est-ce pas une manière d’être en haut de l’affiche ? Au moins dans la vie d’une personne, qu’elle nous soit chère ou non ?

Vivre incognito n’est le rêve que de gens célèbres, et encore. Gad Elmaleh, sans un de ses spectacles, disait qu’il avait quitté la France pour vivre incognito, mais avec beaucoup d’humour, il exprimait le malaise qui se pointait au bout de quelques mois de vie sans personne qui le reconnaisse. Il se cherchait dans le regard de quelqu’un espérant être reconnu comme il l’était au moindre coin de rue à Paris.

« Son* nom sera écrit sur un caillou blanc » Apocalypse 2:17″

C’est top, de lire une telle promesse. Elle est proposée non à ceux qui sont arrivés les premiers mais à ceux qui auront aimé Dieu, vraiment. En quelque sorte, être vainqueur c’est d’abord aimer. Le simple fait d’aimer te place en vainqueur. On est loin des films à l’eau de rose mais de l’amour qui rapporte l’amour car, l’amour dont il est question est un amour que seul Dieu donne. C’est une autre manière de dire que le vainqueur n’est pas celui qui a été capable d’aimer mais celui qui a été capable d’accepter l’amour de Dieu. C’est uniquement parce qu’il accepte l’amour de Dieu pour lui et en lui qu’il aime de l’amour de Dieu.

Ne regarde plus le vainqueur comme un héros qui a dépassé les autres par ses exploits. C’est plutôt quelqu’un qui a regardé l’amour comme étant, pour lui, la source de Vie qui est vainqueur. C’est pour cela, qu’il a accepté l’amour. Est-ce que ça te dis de devenir vainqueur ?

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* Le texte dit qu’il sera gravé un nom que personne ne connait excepté celui qui le reçoit. Rien ne dit donc qu’il s’agisse de son propre nom. mais il importe de savoir que lors des jeux olympiques, cette usage existait avec un caillou gravé et le nom du vainqueur dessus. Mais qui sait, avec Dieu, la porte reste ouverte…