La seconde guerre mondiale posa la question de la cruauté de l'homme et de ses limites. Comment, en effet, avait on pu cautionner et mettre à exécution des ordres dont les conséquences avaient mener au génocide .
Nuremberg mit en évidence un constat glacial, les exécutants prônaient la déresponsabilisation, ils ne faisaient que respecter les ordres.
Face à cette problématique, Milgram (entre 1960 et 1963) mit en place une expérience dans le but de mesurer le degré d’obéissance à un ordre contraire à la morale. Des sujets acceptent de participer, sous l’autorité d’une personne supposée compétente, à une expérience d’apprentissage où il leur était demandé d’appliquer des traitements cruels (décharges électriques) à des tiers sans autre raison que de « vérifier les capacités d’apprentissage ».
Les résultats montrèrent que sous l’autorité, la grande majorité des sujets acceptait d’appliquer des décharges mêmes mortelles à un tiers.
Je ne savais pas est une parade qui a ses limites
Aujourd’hui, et dans notre société il est encore important de poser la question du conformisme et de l’influence normative. Jusqu’à quel point sommes nous surs de rester engagés dans nos convictions et mettre de nos décisions.
Ces hommes sous prétexte de ne pas avoir directement décider des ordres sont ceux qui ont mené un peuple au génocide, à quelle moindre mesure ne nous cachons nous pas parfois derrière ce simple argument du « ce n’était pas mon idée, je ne savais pas, ce n’est pas moi qui est décidé »