Cette semaine on nous a rappelé que les administrations avaient projeté de donner un nouveau souffle de vie aux quartiers de Marseille jusqu’alors abandonnés. Il s’agit de ces inquiétants quartiers nord. Pour avoir vécu dans ces endroits, la vie quotidienne y est un vrai paradoxe : la journée, une solidarité parfois fraternelle existe (malgré la grisaille des bâtiments, des rues, mêlée à la difficulté souvent économique des habitants). Mais la nuit tombée, le tableau est totalement retourné et toute la panoplie d’incivilités jaillit (vols, dégradations de matériel, etc.).
Donc, il a été décidé, après la construction du périphérique L2, de créer de grands espaces verts sur 26 hectares nommés « Foresta » : un jardin à Bougainville, un parc près du centre commercial Grand Littoral, la réhabilitation urbaine du Vallon de Malpassé, de la cité Castellane, de nombreux et nouveaux groupes scolaires… (voir détails du projet) Tout cela serait prévu d’ici 2020. Un « ouf » de soulagement, car la vie dans ces quartiers nord Marseillais pesaient terriblement et était connue pour être le quartiers le plus pauvre de métropole (Lire la Dépêche sur la situation de ces quartiers).
On comprend que le fait de voir apparaître des jardins, des arbres, de la verdure, une part de la création de Dieu en somme, apporte aux habitants une partie de l’oxygène dont ils étaient privés. Cette population atteindra une certaine égalité en voyant s’améliorer son cadre de vie. Rappelons que la nature est l’une des oeuvres de Dieu les plus fondamentales à l’équilibre humain.
Dans la Bible, le livre de l’Ecclésiate au chapitre 3 dit : « Dieu fait toute chose belle au moment voulu même si l’homme ne peut pas comprendre l’œuvre que Dieu accomplit du début à la fin. »
Contrairement aux promesses de Dieu, ces projets qui ont une odeur d’évangile ne pourront se réaliser qu’avec les fonds de tous les citoyens alors que, pour retrouver le paradis perdu c’est Dieu seul qui paye la note .