Cette semaine la journée de la femme. j’ai lu que le 28 février 1909 une journée nationale de la femme est célébrée aux Etats Unis, et ce n’est que en 1977 que cette journée devient officielle . Se serait Clara Zetkin enseignante journaliste et femme politique Allemande qui serait la réelle instigatrice de cette journée devenue officielle en France en 1982.
Lundi a eu lieu à Hollywood la remise des oscars, des femmes sont intervenues en parlant de l’oppression de certains producteurs. En fait il peut sembler que, dans notre société organisée, les hommes n’auraient pas besoin d’une journée particulière, on peut donc se demander pourquoi ? En effet est ce que le fait d’en instituer une ne voudrait pas nous dire que toutes les journées ne nous appartiennent pas, à nous les hommes ? En France dans le cadre du festival paroles citoyennes cette semaine 3 femmes connues, anciens ministres dont, Roselyne Bachelot, Myriam El Komri et Marlène Schiappa, sont montées sur scène à Bobino pour interpréter une pièce bien connue intitulée « Les monologues du vagin ». Plus de vingt ans après sa création, cette pièce reste d’une brulante actualité en offrant, par ces textes, un panel complet de la déplorable condition féminine à l’échelon mondial. Un seul exemple : plus de 200 millions de femmes excisées à ce jour dans le monde.
Pour nous chrétiens, l’égalité homme femme n’est pas un scoop, c’est une réalité biblique incontournable. Ce n’est pas pour rien que la femme a été tirée de la côte d’Adam et non de sa tête ou de ses pieds. Elle est ainsi déclarée comme égal de l’homme.
Cela n’est pas non plus un scoop de dire que Jésus Christ a été le premier libérateur de la femme. Que l’apôtre Paul, qui pourrait être à première vue misogyne, a écrit dans l’épître au Galates qu’ « en Jésus Christ il n’y a ni homme ni femme ni maitre ni esclaves » en effet, Jésus Christ dont le ministère essentiel est la réconciliation entre Dieu et l’homme je veux dire l’humain est par excellence celui qui saura le mieux réconcilier l’homme et la femme et même l’homme avec lui-même.
Ce que j’ai trouvé intéressant dans cette initiative qui a amené ces femmes à jouer cette pièce de théâtre à Bobino, c’est que par delà le thème très féministe de la pièce, elle a était jouée par des ministres et ex-ministres de droite comme de gauche. Elles sont arrivées ainsi à outrepasser les clivages politiciens pour une causse commune des plus nôbles.
A vrai dire, Jésus-Christ, lui, leur a montré le chemin ; ll n’est ni de droite, ni de gauche. Il est d’en haut, lui.